INTRODUCTION

Ces dernières années, nous pouvons constater que le mot « délinquance » prend de l’ampleur dans notre quotidien, que ce soit par le biais des médias, ou par notre propre expérience où beaucoup sont victimes d’actes de délinquance.
En effet, qu’ils l’aient vécue, ou qu’ils la craignent, les français en sont inquiets et affolés. Ce sentiment est compréhensible puisque la délinquance est une conduite caractérisée par des délits répétés, considérés surtout sous un aspect social mais également pénal. Elle se traduit, par exemple, par des agressions sexuelles, des vols, des dégradations, du racket, des coups et blessures (volontaires ou non), ou même par des meurtres.
Seulement, au cours de la seconde moitié du XXème siècle, les regards de la société ont changé en associant plus fréquemment la délinquance aux jeunes, d’où l’appellation de « délinquance juvénile ».
Elle se définit par l’ensemble des comportements prohibés par la loi et les règlements, qui sont commis par des jeunes n’ayant pas atteint la majorité légale, soit 18ans. C’est à la fois un phénomène individuel et de bande, qui n’a, à ce jour, toujours pas reçu de réponse unanime visant à l’enrayer.
Il s’agit donc simplement d’un non-respect des obligations et interdictions de chacun, ordonnées par les différents textes qui régulent notre vie de tous les jours. De ce fait, une ordonnance a été mise en place le 2 février 1945 afin d’instaurer les fondements du droit pénal applicables aux jeunes délinquants. Elle a bien sûr été actualisée de nombreuses fois depuis, pour l’adapter aux évolutions de la société.
Seulement, ces modifications conduisent parfois à un manque de clarté rendant l’outil judiciaire peu performant.
D’après le journal « Libération » dans un article du 14 janvier 2010, nous constatons que Brice Hortefeux, ministre de l’intérieur, annonce la poursuite de l’augmentation de la violence aux personnes de 2,8% en 2009 par rapport à 2008. Selon Claude Bartelone, député et