La fed
Concernant le marché de l'emploi, la Fed est encore plus radicale. Elle relève, son estimation du chômage à venir, estimant qu'il pourrait encore dépasser 9% en moyenne sur le dernier trimestre de 2011 et 8% un an plus tard. Fin octobre, les statistiques officielles faisaient état d'un taux de chômage de 9,6%. Pour sortir de cette crise, la Fed aurait envisagé diverses solutions avant d'opter pour un nouvel assouplissement quantitatif caractérisé par l'achat de 600 milliards de dollars d'emprunts d'Etat.
Une majorité d'entre eux a estimé que les avantages du nouvel assouplissement l'emportaient sur les inconvénients. Mais certains responsables de la Fed ont observé qu'accroître encore le crédit banque centrale au système bancaire risquait de nourrir l'inflation à l'avenir.
«Quelques participants pensaient qu'un manque de ressources inemployées persistant se traduirait à nouveau par de la désinflation dans les années à venir». «Toutefois, quelques autres pensaient que la politique monétaire exceptionnellement accommodante, couplée à une hausse des prix de l'énergie et d'autres matières premières... rendait plus probable une remontée de l'inflation».
Comme attendu, la Banque centrale américaine a confirmé qu'elle allait racheter des titres d'Etat pour soutenir l'économie américaine «qui ralentit». Elle a par ailleurs maintenu son taux d'intérêt directeur à des niveaux proches de zéro.
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«Le rythme de la reprise de l'activité et de l'emploi s'est ralenti ces derniers mois», a constaté la Banque centrale américaine (Fed) dans un communiqué publié à l'issue d'une réunion de politique monétaire.
La Banque centrale des Etats-Unis a ainsi annoncé qu'elle allait reprendre certaines mesures de soutien à l'économie. A commencer par utiliser l'argent de ses investissements dans les titres