Un homme volontaire est doté d’un caractère bien personnel: être volontaire c’est quand même être capable de se lancer dans un projet alors qu’on n’a pas toutes les garanties ni sur la valeur du projet, ni sur l’efficacité des moyens mis en œuvre. De ce fait, se serons les 2 derniers moments du schéma qui alors deviendront déterminant. Savoir se décider et ne pas craindre le choc du réel, accepter même de ne pas tout comprendre ce que l’on fait en particulier au début d’une opération. Ce qu’il faut comprendre c’est que l’acte volontaire engage une personnalité toute entière. Par exemple : la décision de se marier ne peut pas bien être compris à partir du seul schéma intellectualiste. Le oui de l’engagement au nom de la promesse a une valeur véritablement fondatrice, c’est l’amour qui joue un rôle de créateur, on aime d’abord car on croit en l’autre. L’amour n‘est pas une résultante, et il est acceptation d’évènement que nul aujourd’hui ne peut prévoir. Il est vrai que des personnes se sentent tjrs autant engagés alors que les situations peuvent être dégradées. On a là un type exemple, non pas modèle d’un acte volontaire au nom d’une liberté créatrice mais l’exemple de l’engagement dans l’amour donne une idée de ce que « je » est capable d’entreprendre sans que les raisons lui apparaissent. Souvent le sens de notre décision s’est enrichit avec ce qui s’est passé depuis et c’est là qu’on mesure le mieux. Ce que cette décision a signifié dans cet engagement. Nous sommes bien dans un paradoxe qui ne peut pas supprimer l’alternative. Il apparait quelque chose de spécifiquement humain qui montre la force de relation interindividuelle prouvant le courage et même leur liberté créatrice. Bergson dans les données de la conscience exprime la force de la liberté créatrice qui traduit la personnalité profonde de l’homme pouvant jouer le rôle d’une cause réelle d’une action. Etre responsable, c’est établir une forte volonté d’être soit par une action qui portera la marque de