D'aucuns pensent que la richesse d'un pays réside essentiellement dans les ressources du sol et du sous-sol, mais la science économique nous apprend que celle-ci est principalement fonction de l'aptitude qu'à une entité à mobiliser les ressources apte à assurer le bien être de la population. Le programme d’ajustement structurel initié par les institutions de Bretton Woods en particulier la Banque Mondiale et le Fond Monétaire International au début des années 1990 a abouti à la privatisation des entreprises publiques dont la gestion de certains a contribué à creuser le déficit budgétaire des pays africains et partant à détériorer la balance des paiements. Ainsi, toutes les économies dans le monde sont assises sur les recettes fiscales et parafiscales. Celles-ci couvrent près de 90% des dépenses budgétaires dans les pays développés et 60 à 70% dans les pays du tiers monde . Pour assurer leur développement, les Etats africains doivent s’appuyer en priorité sur des ressources internes. En plus des recettes de la privatisation qui est une opération exceptionnelle, les pays africains en particulier le Sénégal ont adopté une stratégie de mobilisation durable de ressources basée essentiellement sur les recettes notamment les recettes fiscales en soumettant les entreprises à des contraintes fiscales multiformes.
Cependant, les contribuables ne s'acquittent pas promptement et comme il se doit de leurs obligations tandis que l’administration fiscale est de plus en plus regardante dans les affaires. Les contrôleurs fiscaux tels que les vérificateurs de la comptabilité, les enquêtes et les redressements récurrents. Concrètement, on perçoit à travers ce schéma les obligations des contribuables et les pouvoirs de l'administration fiscale, tous les deux stabilisés ou maintenus en équilibre par les droits et garanties du contribuable assujetti.