La gourmandise, tendance publicitaire ou axe marketing, doit-elle toujours être considérée comme un péché ?
La gourmandise, faisant appel de façon généralisée dans l’esprit du consommateur à l’un des sept péchés capitaux, doit-elle pour autant se limiter à cette seule interprétation lorsqu’elle est utilisée en Marketing et publicité? Pour répondre à cette question, la notion de gourmandise, ainsi que la notion de péché, méritent une définition bien précise sur laquelle se baser pour faire évoluer notre réflexion. Ici, les définitions du Larousse :
Un péché : Transgression consciente et volontaire de la loi divine, déviance « péché mignon »
Gourmandise : 1) Def. historique, Caractère, Défaut du gourmand 2) 2010, Vif désir de quelque chose
Notre réflexion se base sur un constat simple de la place de la gourmandise et du péché dans la publicité et évolue en parallèle des évolutions récentes du Marketing : d’un Marketing de Masse à un Marketing adapté à la psychologie individuelle des consommateurs. Les nouvelles tendances Marketing, le bio, le bien-être ; la législation restrictive par rapport aux enfants et la place de la religion dans la société ont fait se développer le Marketing dans son fonctionnement et les images et idées qu’il utilise. La notion de gourmandise a grandi de la même façon et se détache aujourd’hui, dans une certaine mesure, de la notion de péché. La gourmandise étant une notion rattachée principalement au marché de l’agroalimentaire, nous limiterons notre étude à celui-ci. Bien des définitions de la gourmandise font directement le lien avec « un vif désir d’aliment ».
La gourmandise et le marketing
Afin d’avoir un raisonnement juste, il est important de prendre en compte le type de produits concernés par cette stratégie marketing ou publicitaire.
Les besoins des consommateurs ayant évolué, une évolution des produits en a découlé. Ainsi, les produits autour desquels le thème de la gourmandise est mis en valeur ont changé. Si l’on