La jurisprudence et la doctrine en droit
Œuvre de l’autorité judiciaire. Elle applique la loi, interprète la loi et comble les lacunes de la loi.
Deux éléments la constituent :
L’habitude prise par les juridictions de statuer dans un certain sens dans des situations identiques. Il existe une jurisprudence quand un certain nombre de décisions ont statué dans le même sens sur une même question.
Cour de Cassation soit quand elle casse une décision de la cour d’appel, soit quand elle rejette les prétentions d’une partie, elle finit par imposer ses solutions à toutes les juridictions.
Mais cette jurisprudence est plutôt un guide pour les juridictions inférieures plus qu’une autorité car cette même cour de cassation n’est pas tenue indéfiniment par les solutions qu’elle a données auparavant. On assiste à ce que l’on appelle des revirements de jurisprudence (revirements toujours initiés par la cour de cassation).
En outre, chaque décision n’est revêtue que de l’autorité relative de la chose jugée. Cela signifie que la décision prise par une juridiction doit obligatoirement recevoir exécution de la part des partis au procès, mais que des partis au procès.
C’est par son application/interprétation de la règle de droit que la jurisprudence concourt à la formation du droit.
La jurisprudence est obligatoire mais pas générale et doit recevoir exécution sinon il y a sanction (règle de droit appliquée à un cas spécifique).
TD : 2 premiers degrés juges du fond / cour de cassation (≠ 3ème degré) juges de droit.
3) La doctrine
Ensemble des travaux des juristes sur différents problèmes de droit. Elle trace des lignes de conduite que suivront les tribunaux. Elle donne une interprétation du droit, elle est un guide pour le législateur. Elle dégage des principes généraux du droit et des décisions