La justice est humaine (cpge 2011)
1665 mots
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L’Homme, nous le savons pertinemment, est un être imparfait, et le système dans lequel il vit l’est tout autant. Cependant, dans la citation de De la justice dans la révolution de l’Eglise, écrit par Proudhon, à étudier, celui-ci semble affirmer que la justice elle, est parfaite : « La justice est humaine, tout humaine, rien qu’humaine. C’est lui faire tort que de la rapporter, de près ou de loin, directement ou indirectement, à un principe supérieur ou antérieur à l’humanité. » Mais nous pouvons nous demander si l’humanité de cette justice n’est pas justement un problème. En effet, cela ne pourrait-il pas laisser paraître des défauts propre à l’homme, et donc fragiliser cette justice ? L’étude de L’Orestie une tragédie écrite par Eschyle, ainsi que des Raisins de la Colère écrit par John STEINBECK, nous aiderons à répondre à cette question tout d’abord en montrant en quoi la justice dans ces œuvres est humaines, puis en montrant ses limites. Enfin, nous essayerons de trouver comment cette justice humaine peut être considérée non plus seule, mais comme liée à une autre justice.
La justice présentée par Proudhon est définie et limitée par l’Homme, et est d’après-lui complètement indépendante d’autres principes. La justice est humaine, tout d’abord, parce qu’elle n’est pas présente ailleurs que dans une société, ou un groupe humain, puis parce qu’elle consiste à juger uniquement les actions des ces hommes. Athéna, par exemple, créer dans les Euménides le premier tribunal destiné à juger les meurtres de Clytemnestre et Egisthe qu’à commis Oreste dans les Choéphores. Celui-ci est composé des « citoyens de l’Attique », qui sont les juges humains. De même, dès le second chapitre des Raisins de la Colère, on apprend que l’un des personnages principaux, Tom JOAD, a purgé une peine de quatre ans pour avoir tué d’un coup de pelle HERB, qui l’avait lui-même poignardé. La justice est donc bien affichée comme humaine, par l’intermédiaire du tribunal, où les hommes