La lecture de romans peut-elle nous en apprendre beaucoup sur une société, une culture, une époque
INTRODUCTION
[1er alinéa : entrée en matière, ouverture] Le roman, un certain nombre de pages dûment numérotées ? Un récit en prose d'aventures totalement imaginaires ? C'est un peu court ! En fait, le roman est un genre littéraire aux contours élastiques, flous, caractérisé pour l'essentiel par une narration présentée habituellement comme fictionnelle, où l'on passe d'un personnage à l'autre, dont le lecteur suit jour après jour les pensées, les émotions et les actions. Il raconte une histoire de manière ordonnée et précise. Il invente un canevas. Autrement dit, être écrivain, c'est mystifier le lecteur en déformant la réalité des faits. Un conte de faits, alors ? Ce qui caractérise le roman au long cours, c'est l'épaisseur : cette narration longue, extensible et malléable, démontre que le romancier ne s'abandonne pas à l'imagination toute puissante mais à l'observation du monde : les lieux, les dates, la période historique, les faits ou anecdotes, les mœurs, les habitudes ou les conditions de vie, etc... [2° alinéa : énoncer clairement le sujet de la dissertation en reformulant la citation] A tel point qu'un philosophe déclara un jour qu'il avait acquis bien plus de connaissances et reçu des enseignements dans les romans d'Honoré de Balzac que dans les ouvrages savants ou exégèses des économistes ou historiens. Les romans nous permettent-ils vraiment d'acquérir ce savoir et comment ? Dans quelle mesure le roman peut exciter la curiosité du lecteur, stimuler l'envie d'apprendre, faire connaître