la liberté acadamique
Liberté académique (héritée de l’Allemagne)
En 1819, naissance de l’Université de Berlin (Von Humbold qui théorisera le modèle de l’université moderne, notamment américaine, modèle humboldien)
Double autonomie :
Autonomie du savoir : Thème de la recherche désintéressée (scène où le professeur, lors d’un cours de physiologique, défend le modèle de l’autonomie du savoir contre la récupération idéologique de la Science).
Autonomie par rapport à l’Etat : Les universités se sont construites en autonomie par rapport au pouvoir politique étant donné que l’Etat n’est pas jugé compétent pour s’occuper de la haute culture au nom de l’argument de Kant « Quel maître pour juger le maître »
Argument des Lumières : formation à la critique
Pour Dérida, l’université doit se protéger de la menace extérieure. Constamment, les régimes autoritaires violent les libertés universitaires : lieu de production de la culture et du savoir. Selon *** les révolutions se font d’abord par la monopolisation du savoir.
Aujourd’hui, menaces et tendances :
Economie marchande
Renforcement de la tutelle de l’Etat sur l’Université (paradoxe : les universités veulent renforcer leur caractère public, ont besoin de l’Etat pour garantir se statut, acceptant de ce fait que l’Etat intervienne)
L’autonomie de l’université par sa tutélisation
Le modèle humboldien théorise donc l’université :
Le but de l’université est de rechercher la science comme telle, le savoir pour le savoir : l’université doit rester un sanctuaire contre des injonctions extérieures de plus en plus fortes (demande de la société privée et civile : demande de professionnalisation, demande de financement)
C’est pour cela que les écoles spécialisées ne se sont pas construites sur un modèle humboldien : professionnalisation et excellence
Les universitaires jouissent d’une liberté intellectuelle totale et absolue (ascendant sur leur propre programme), la recherche implique le droit de se tromper