La limite
Le sujet pose un problème basé essentiellement sur la Limite. Celle-ci est omniprésente, qu’importe où l’on se trouve, dans quel environnement, nous confrontant à la notion de seuil, de séparation mais aussi à l’inverse d’interaction entre des espaces. Son but premier étant de séparer des espaces de différents statuts, comme une frontière ou bien au contraire créer une continuité entre eux.
Celle-ci ne se traduit pas seulement par une simple ligne, elle peut constituer un espace à part entière.
La limite impose une frontière physique, création humaine. Celle-ci, qui peut se traduire par le mur, permet de séparer le dedans du dehors, l’espace privé de l’espace public. L’espace privé permet de cacher, de trouver l’intimité. Il appartient à certaines personnes, il leur est propre, à leur image. L’espace privé suppose la notion d’individu, c’est-à-dire qu’une personne est dotée d’un espace privé distinct, à respecter et à protéger. On peut se demander si l’espace public se construit à l’inverse de l’espace privé. En outre, l’espace public représente un lieu de rassemblement ou de passage, à l’usage de tous, c’est un espace de vie collective de ses riverains. Les limites sont ici présentes, entre espace privé et espace public, afin de matérialiser le changement de statut, tout en créant un lien (progression de l’intimité ou les vues extérieurs sont bloqués vers le public, espace ouvert aux yeux de tous ).
C’est la confrontation entre deux besoins premiers qui peuvent paraître contradictoires : le besoin de se protéger et le désir de s’ouvrir au monde, de partager.
Tout d’abord, la limite entre deux espaces permet souvent de qualifier un lieu, de lui donner son identité. Elle identifie les espaces les uns par rapport aux autres en les mettant soit en union, soit en opposition.
La limite en tant que frontière devient une limite instituant du