La législation de la communication viticole
La loi Evin du 10 janvier 1991 relative à la lutte contre le tabagisme et l’alcoolisme à défini le cadre légal de publicité « directe ou indirecte », pour les boissons alcoolisées. (Art L.17 : voir annexes)
Ainsi tous les supports ne sont pas autorisés. Les médias tolérés sont :
• La presse écrite, à l’exception de publications dédiées à la jeunesse.
• La radio à certaines tranches horaires.
• L’affichage toujours selon certaines conditions (pas dans les lieux à vocation sportive ou scolaire).
En dehors des principaux média, il reste possible de communiquer par l’envoi de plaquettes, catalogues, brochures… Il est également permis d’inscrire sur les véhicules de livraisons, différentes informations concernant le produit (nom du domaine, adresse…).
De plus, cette loi autorise également la communication autour du produit, lors de manifestations culturelles consacrées à la boisson (Fête du vin de Bordeaux…), dans certains lieux tels que les musés, les universités et lors de stages d’initiation œnologique ou de dégustations.
La loi Bachelot de 2009 complète la loi Evin en rajoutant aux médias cités précédemment, internet qui était jusque la interdit.
Demeure la question des messages électroniques (emails, SMS…).
b) Le message publicitaire
Le contenu du message publicitaire est également très contrôlé. Ainsi selon la loi Evin, les indications possibles sont : Le degré volumique d’alcool, l’origine, la dénomination, la composition du produit, le nom et l’adresse du producteur, le mode d’élaboration (Article 18 : voir annexes). Des informations concernant l’origine de production, les récompenses obtenues, l’appellation ou encore les caractéristiques du produit peuvent êtres ajoutées.
La mention : « L’abus d’alcool est dangereux pour la santé » doit accompagner chaque publicité comprenant des boisons alcoolisées.
Ainsi le message publicitaire se doit pour être accepté, de ne pas mettre en avant le caractère festif, le plaisir