De nos jours, le terme de mondialisation est souvent source de polémique et suscite même de nombreux débats. Albert Jaquard affirme que « ce que nous appelons mondialisation est essentiellement la conséquence directe de la révolution technique qui vient de se produire dans la rapidité des transports et des communications » . Nous ne pouvons avoir une vision uniquement optimiste de ce phénomène car il présente certains dangers notamment à cause des marchés mondialisés qui ne peuvent qu’accroître les disparités. Mais le véritable danger la véritable menace se situe au niveau culturel. Ce phénomène peut-il avoir un aspect néfaste sur les différentes cultures qui font la richesse de chacun ? Je suis tenté de répondre « non », mais il serait naïf, voire dangereux d’affirmer cela car, comme le dit le proverbe : « Il vaut mieux prévenir que guérir ». Pour commencer à traiter le sujet, il me semble intéressant de définir les différents concepts. Ensuite, nous aborderons la mondialisation de la culture en parlant de ses avantages mais également de ses dangers.

Tout d’abord, afin de mieux cerner la problématique et ses enjeux, il me semble nécessaire de s’attarder sur la définition des différents termes employés. La mondialisation apparaît dans la langue française vers 1964 dans le cadre de travaux économique et géopolitique. Ce terme est utilisé pour désigner l’extension des marchés industriels au moment de la guerre froide. Premièrement utilisé dans le domaine économique, la mondialisation est un phénomène qui touche de nos jours bien plus que l’économie. Ce concept désigne, dès lors, l’ensemble des phénomènes, qu’ils soient économiques, politiques, technologiques ou culturels conduisant à une intégration croissante d’espaces et d’hommes à l’échelle mondiale. Certains confondent ce terme avec le concept de globalisation (de l’anglais : globalization) qui insiste plutôt sur l’interconnexion influencée par les différents moyens de communication dont Internet. La