La mort d Emma Bovary Flaubert
Les gravures
Les gravures des pages 108, 122, 252 et 365 ont été réalisées d’après des dessins d’Albert Auguste
Fourié (1857-1937). Ce peintre français s’est d’abord illustré par ses sculptures, puis par ses portraits et ses paysages qui lui ont valu plusieurs récompenses, dont la médaille d’or du Salon de Paris de 1889.
Le tableau ayant servi à la gravure de la page 365 est, comme d’autres oeuvres de ce peintre, conservé à Rouen : l’original est exposé au pavillon Flaubert de Croisset et une copie de L. Thiboult, datant de 1908, est exposée au musée Flaubert et d’Histoire de la médecine. Vous pourrez retrouver une notice détaillée et un commentaire de ce tableau sur le site du ministère de la Culture : http://www.culture.gouv.fr/documentation/joconde/fr/pres.htm (taper « Madame Bovary » dans la recherche simple).
Alfred Paul Marie Panon Desbassayns, vicomte de Richemont, est l’auteur de l’illustration de la page 347 pour l’édition Ferroud de Madame Bovary.
Travaux proposés
Comparez la représentation de la veillée funèbre dans les deux illustrations :
– l’évocation d’une époque : les détails réalistes (mobilier, costumes) ;
– le jeu de l’ombre et de la lumière ;
– l’attitude des trois personnages.
http://lewebpedagogique.com/asphodele/2011/02/03/reseda-43/
De « Il ne fallait peut-être pas désespérer » à « Elle n’existait plus »
Introduction:
Au moment où Emma comprend que ses dettes vont être révélées au grand jour (la saisie de ses biens a été annoncée à Yonville), elle tente tout d’abord de trouver l’argent nécessaire en sollicitant les gens qu’elle connaît, et la succession de ses échecs (Maître Guillaumin, Binet, Rodolphe) l’amène à considérer que la seule voie qui lui est offerte reste le suicide. Elle vole donc dans le capharnaüm d’Homais de l’arsenic, qu’elle « mange » aussitôt sous le regard effrayé de Justin qui lui a ouvert la porte.
Lorsqu’on envisage la mort d’autres héroïnes romanesques dans des ouvrages qui