La patrie
Paul Adam était le plus prolifique et représentatif romancier symboliste. Les Demoiselles Goubert, coécrit avec Jean Moréas en 1886, est une œuvre à mi-chemin entre le naturalisme et le symbolisme. Peu de symbolistes utilisèrent cette formule, à l'exception près du Roi fou publié par Gustave Kahn en 1896. Une autre fiction étant parfois considérée comme symboliste sont les contes misanthropiques de Jules Barbey d'Aurevilly. Le premier roman de Gabriele D'Annunzio fut aussi écrit dans un esprit symboliste.
Le réalisme
Le roman historique des années 1830 a introduit le souci du contexte social. Sous l’influence de Balzac et Stendhal, les romanciers découvrent une véritable poésie du quotidien qui puise ses thèmes dans l’observation du monde contemporain. Il veut être un art innovant. L’un des buts des réalistes est de dénoncer les défauts de la société, notamment la bourgeoisie qui est réputée pour son étroitesse d’esprit, son hypocrisie, ou encore pour son amour de l’argent et du profit qui efface toutes les valeurs morales. Les réalistes pensent que le milieu social a une influence déterminante sur le comportement des individus. Dans César Birotteau, Balzac dénonce la spéculation.
Les écrivains réalistes,