La peine de mort en algérie
Comme en 2007, l’Algérie a voté en faveur de la Résolution des Nations unies pour un moratoire mondial sur les exécutions, le 18 décembre 2008. Cette résolution a été adoptée par 106 Etats.
L’Algérie a ratifié la nouvelle Charte arabe des droits de l’homme qui est entrée en vigueur le 15 mars 2008. L’article 6 de la Charte stipule que « la peine de mort ne peut être prononcée que pour les crimes les plus graves conformément aux lois en vigueur au moment où le crime est commis et en vertu d’un jugement définitif rendu par un tribunal compétent.
Toute personne condamnée à la peine de mort a le droit de solliciter la grâce ou l’allègement de sa peine ». Elle n’interdit pas expressément l’application de la peine de mort pour les mineurs puisque son article 7 prévoit qu’elle « ne peut être prononcée contre les personnes de moins de 18 ans sauf disposition contraire de la législation en vigueur au moment de l’infraction ».
L’abolition de la peine de mort prend depuis quelque temps, une place importante dans l’actualité du pays et suscite l’intérêt des instances judiciaires d’Algérie. Bien qu’il n’y ait eu aucune exécution depuis1993 - année où l'ex-président Liamine Zeroual a déclaré un moratoire sur les exécutions suite à l’exécution de sept islamistes pour une attaque menée contre l’aéroport d’Alger - des condamnations sont régulièrement prononcées en Algérie, souvent par