user icon

La pensée philosophique se reduit-elle au rejet de toute croyance ?

902 mots 4 pages
Montre plus
« La connaissance de soi est un plaisir qui n'est pas possible sans la présence de quelqu'un d'autre.. » : Cette affirmation d'Aristote remet en question la connaissance que nous pensons avoir de nous-même, elle nous apprend que autrui est nécessaire, nous nous connaissons, apprenons à nous connaître à travers les yeux d'une autre personne. Mais, ne sommes nous pas capable de nous connaître sans lui ? C'est justement pour prouver que non, qu'Aristote a écrit ce texte. Il veut montrer que la proximité d'autrui est obligatoire pour enrichir la connaissance de soi, puisque, notre regard sur nous-même était trop subjectif, nous ne voyons que ce que nous pensons voir, ou ce que nous souhaitons voir de nous. Alors que le regard d'une autre personne, étant plus ou moins subjectif, permet une meilleur approche. L'auteur affirme aussi qu'un « ami est un autre soi-même », voilà pourquoi il est plus facile de se connaître grâce à quelqu'un d'autre, puisque cette personne étant un autre moi, il nous est plus facile de l'observer et de la définir, et donc, par la même occasion apprendre à mieux nous connaître.

Dans ce texte, Aristote souligne la difficulté de se connaître soi-même, « Apprendre à se connaître est très difficile », en effet, nous ne pouvons pas nous permettre de porter un jugement sur nous-même, notre regard est trop subjectif sur avoir un avis valable sur ce que nous sommes réellement. D'après l'auteur l'indulgence et la passion nous empêchent de juger correctement, il n'est pas toujours évident de se juger, puisque d'une manière ou d'une autre, nous serons toujours dans le faux, soit, nous penser mieux que nous sommes, ou bien au

contraire, exagérer nos défauts. Après tout, peut-on parler de soi sans s’engager soi-même? Peut-on comprendre quelque chose qui relève de soi à partir de la perspective du savoir objectif? Il nous est impossible de ne plus nous considérer comme sujet mais comme objet, de ne plus donner une vision subjective de nous-même

en relation

  • Dossier sequence se sas
    3885 mots | 16 pages

    Pourquoi ? Cela nous a permis de savoir ce qu’ils ont compris des deux situations. Si des enfants ne comprennent pas certains mots ou phrases ils nous demandent et nous leur avons expliqué avec des mots plus simples afin de s’assurer qu’ils aient compris ce qu’on voulait leur dire. → L’objectif est de faire la discordance entre la soumission et l’affirmation de soi.….

    montre plus
  • Analyse financière
    8930 mots | 36 pages

    à M. FATIH Mohammed, Directeur financier de IMACID et mon parrain au sein de l’entreprise.je le remercie pour son aide précieuse, pour son temps qu'il m’a consacré, ses encouragements et tous ses conseils. Je tiens aussi à remercier M. CHAOUKI Zakaria, pour l’attention qu’il a apporté autant à la forme qu'au fond de mon rapport de stage. J’ai beaucoup appris avec lui tant sur le plan humain que sur le plan professionnel. Je ne saurai terminer cette page sans exprimer ma reconnaissance a Mlle Kaoutar TALBI qui m’a accueilli le premier jour, m’as offert son amitié et a su m’intégrer au sein du groupe.….

    montre plus
  • On est le mieux placé pour savoir ce que l'on pense et ressent
    1251 mots | 6 pages

    Aussi, nulle difficulté : je puis tout savoir de moi, immédiatement, par introspection. La question "Peut-on se connaître soi-même ?" impose le postulat selon lequel la connaissance de soi n´est pas une étape obligatoire au sens où l´on peut vivre et mourir sans s´être connu. Il faut donc que tu mettes à la lumière les différentes raisons qui font qu´un individu ne peut pas se….

    montre plus
  • Processus maltraitant au niveau familial
    1684 mots | 7 pages

    Pour se construire, un enfant a besoin d’être nourrit de l’autre, par l’autre. Un enfant tout seul n’existe pas. Etre nourrit ne concerne pas que les soins. Il s’agit aussi de paroles, de sécurité, d’attention, d’affection.….

    montre plus
  • analyse de la pratique service de psychiatrie
    1056 mots | 5 pages

    Dans la salle de soin je fais dans un premier temps un recueil de données sur sa nuit, sur son état général : Elle me dit avoir passé un assez bonne nuit, mais continu de passer du coq à l’âne et est encore assez leugorrhéique mais n’est pas douloureuse et accepte le soin. J’avais déjà préparé mon matériel selon les règles de bonne pratique (un conteur DASRI, le SHA, les gants, l’alcool, les compresses, les tubes, le pansement, le garrot) sur mon chariot au préalablement désinfecté. Je commence donc le soin après avoir posé mon garrot et fait la désinfection, j’enfile les gants, avec difficulté ce qui me prend du temps. Je me prépare à piquer et au moment d’insérer l’aiguille, la patiente commence à s’agiter.….

    montre plus
  • Refus de soins
    1319 mots | 6 pages

    objectif était de lui faire le soin demandé. Je n’ai pas réagi de façon adapté devant son agressivité, j’ai été prise au dépourvu en insistant sur le fait qu’elle devait absolument avoir le soin. Devant son refus catégorique, j’ai passé le relais à une collègue. N’ayant pas su gérer la situation, je me suis posée des questions :….

    montre plus
  • Analyse situation
    1509 mots | 7 pages

    Elle lui explique comment il devrait procéder et elle lui fait part de son incompréhension sur son inaptitude face à ce soin. L’infirmier réagit en lui expliquant qu’il sait très bien faire son travail et qu’il lui autorise en aucun cas de remettre en question ses capacités. En haussant le ton, il lui demande de sortir de la chambre afin de le laisser terminer son soin. Elle refuse fermement de quitter les lieux en disant qu’elle est parfaitement en droit de rester auprès de son ami. Il lui répond qu’elle n’a aucun droit ici alors qu’elle sorte car elle dérange le bon déroulement du soin.….

    montre plus
  • La connaissance de soi peut-elle être sincère?
    606 mots | 3 pages

    Aussi, la connaissance de soi peut-elle être sincère ? Le verbe « pouvoir » de notre sujet présuppose que la connaissance de soi existe, que l’on se connait soi-même. Mais, peut-on se connaître soi-même ? Et en supposant que l’on peut se connaître, comment y parvient-on ? Comment être sûr que ce que l’on pense connaître de nous….

    montre plus
  • Connaissance de soi maçonnique
    502 mots | 3 pages

    Mais un peu plus tard, on s’aperçoit qu’on a couché qui on était. L’initiation est passé par là (mais elle repassera par là le temps qu’il nous reste à vivre) et avec elle la foultitude de symboles qui sont censés nous aider à nous connaître. Avec lesquels de nos cinq sens sommes-nous en prise lors de l’initiation ? -la vue évidemment avec « le livre d’images » que représente le temple : pavé mosaïque, delta rayonnant, les colonnes, le plafond constellé d’étoiles, les divers instruments… -l’ouïe : batterie d’allégresse, coups frappés à la porte, cliquetis d’épées, acclamations -toucher : attouchement, accompagnement par le maître des cérémonies, baiser fraternel -odorat et goût : coupe amère.….

    montre plus
  • Analyse de pratique ts
    1494 mots | 6 pages

    ANALYSE DE PRATIQUE SERVICE DES URGENCES AU CHPF | Premiers soins après une tentative de suicide chez un jeune homme Description du contexte: Il s’agit d’un premier contact médical suite à une tentative de suicide médicamenteuse, chez un patient de 18 ans. Celui-ci a été conduit aux urgences par les pompiers dans la nuit, puis transféré dans le service d'hospitalisation de courte durée (HUR) où j'effectuais mon stage. Les soins programmés de 8h étaient pour ce patient, une prise de sang et la pose d'une poche d’hydratation de 1000 ml de Sérum physiologique 0,9% sur 12h, le tout validés par le médecin du service. L'objectif de ce soin est d’obtenir le consentement du patient afin de débuter les soins infirmiers, mais aussi une aide psychologique faisant suite à son acte d’autolyse.….

    montre plus
  • peut-on se connaitre soi-même ? dissertation
    1407 mots | 6 pages

    c’est une activité par laquelle l’homme prend acte des données de l’expérience et cherche à les comprendre. Et le « soi » désigne chez certains philosophes la personne ou la conscience de soi. Il faudrait donc se connaître pour pouvoir se corriger ou encore pour savoir ce qu'on est capable de faire. Cependant, il nous arrive de ne pas comprendre nos actes.….

    montre plus
  • L connaissance de soi est elle possible?
    1801 mots | 8 pages

    La connaissance de soi est elle possible? Cette notion de connaissance de soi semble être récurrente depuis l'antiquité grecque et peut être même plus. Comme on peut le constater, avec par exemple l'inscription sur le fronton de Delphes, « connais-toi toi même », elle semble même être une valeur quasiment indispensable. Mais cette notion qui semble être une valeur majeur, soulève de nombreux questionnement comme, par exemple: quels buts vise cette connaissance? Qu'est t-il nécessaire pour se connaître?….

    montre plus
  • Peut-on se connaitre soi même
    1831 mots | 8 pages

    La connaissance de nos émotions, notre caractère, nos goûts, nos désirs est ce qui fait que nous sommes des êtres humains uniques. La connaissance de soi est le savoir qu'une personne acquiert sur elle-même, en termes psychologiques ou spirituels, au cours de sa vie à l'occasion de ses expériences. Il faudrait se connaître pour pouvoir se changer, se corriger ou encore pour savoir ce qu'on est capable de faire. Cependant, il nous arrive d'être surpris de nos réactions et pour se connaître, il faut avoir conscience de soi, c’est-à-dire la capacité d’être conscient de son existence et de sa propre personnalité.….

    montre plus
  • La connaissance de soi
    862 mots | 4 pages

    ) La connaissance de soi peut être sincère. a) La connaissance de soi comme principe fondamental de la vie En effet être sincère envers soi même c'est être sincère envers autrui. Jean jaurés dit " on enseigne pas ce que l'on sait on enseigne pas ce que l'on veut on enseigne ce que l'on est" donc la connaissance de soi….

    montre plus
  • Autrui
    321 mots | 2 pages

    Connaissance de soi et autrui[modifier] Selon Aristote, l'être humain a besoin d'autrui pour se connaître lui-même : « La connaissance de soi est un plaisir qui n'est pas possible sans la présence de quelqu'un d'autre qui soit notre ami ; l'homme qui se suffit à soi-même aurait donc besoin d'amitié pour apprendre à se connaître soi-même. » La Grande Morale, Livre II, Chap. XV Connaissance d'autrui[modifier] Chaque sujet a un sens intuitif de lui-même. C'est ce qu'illustre le cogito de Descartes.….

    montre plus