La peste - Résumé
Le narrateur se propose de relater le plus fidèlement possible les « curieux événements» qui se sont produits « en 194.., à Oran», en Algérie.
Au printemps, le docteur Rieux découvrit le cadavre d'un rat sur son palier. Le concierge, M. Michel, pensa que des plaisantins s'amusaient à déposer ces cadavres de rats dans son immeuble. À midi, Rieux accompagna à la gare son épouse malade qui partait se soigner à la montagne. De plus en plus de rats venaient mourir dans les lieux publics. Quelques jours plus tard, une agence de presse annonça que plus de 6000 rats avaient été ramassés le même jour. L'angoisse s’accrut dans la ville. Quelques personnes protestèrent contre la municipalité. Puis, soudainement, le nombre de cadavres de rats diminua, les rues retrouvèrent leur propreté, la ville se crut sauvée. Mais M. Michel, le concierge de l'immeuble de Rieux, tomba malade. Le médecin essaya de le soigner, mais sa maladie s'aggrava rapidement et il succomba à un mal violent et mystérieux. D’autres habitants furent frappés et moururent à leur tour, en nombre croissant.
Rieux fut appelé par Grand, un modeste employé de la mairie, qui venait d'empêcher un certain Cottard de se suicider pour des raisons inconnues.
Rieux consulta ses confrères. L’un d’eux, le vieux docteur Castel confirma ses soupçons : il s'agissait bien de la peste. Rieux réclama des pouvoirs publics une action énergique contre la contagion. Après bien des réticences et des tracasseries administratives, Rieux parvient à ce que les autorités prennent conscience de l'épidémie et l’état de peste fut proclamé. La ville fut fermée.
Deuxième partie
« La peste fut notre affaire à tous » note le narrateur. La ville s'installa peu à peu dans l'isolement qui, avec la peur, modifia les comportements collectifs et individuels. Les habitants éprouvèrent des difficultés à communiquer avec leurs parents ou leurs amis qui étaient à l'extérieur. Ils tentèrent de compenser les difficultés de la