La peste
La peste gagne en amplitude, le nombre des morts devient impossible à cacher. La ville se voit obligée de prendre des mesures. Au départ elles sont assez ridicules compte tenu de l’importance du problème, mais elles seront rapidement renforcées. La ville va être complètement fermée, à l’entrée comme à la sortie, et l’armée est chargée d’empêcher, par tous moyens, toute tentative d’évasion. Rambert, comme beaucoup d’autres n’aura qu’une obsession : sortir de cette ville. Il avoue le faire par amour pour sa nouvelle conquête parisienne. Il est prêt à tout pour y arriver !
Le nombre de morts ne cesse de grimper et chaque famille est obligée de signaler aux autorités la présence d’un malade. Celui-ci sera enlevé par les services sanitaires et placé en quarantaine. Quelques semaines plus tard, tous les autres habitants seront eux aussi obligés de se rendre dans un endroit donné pour y être mis en quarantaine. Cet endroit sera le stade de football où des tentes seront dressées.
Très vite les services sanitaires sont débordés, les enterrements ne suivent plus, il n’y a plus assez de cercueils et les morts sont incinérés.
Le seul, dans cette histoire, qui est heureux, c’est Cottard. Pourquoi ?... Nous apprenons qu’il est sous le coup d’une inculpation par la justice et devrait être condamné à de la prison. Or, il ne veut en aucun cas être séparé des autres ! Il ne peut envisager la prison ! Comme l’administration, la police et la justice sont débordées, il se dit qu’on ne s’occupera pas de son cas et qu’il ne risque donc rien. Il préfère les risques de la peste à la certitude d’aller en prison.
Devant l’aggravation de la situation, Tarrou se rend compte qu’il est indispensable de créer un service de bénévoles. Il en parle à Rieux qui, bien sûr, lui donne raison mais ne voit pas très bien qui