La philo morale
Que dois-je faire ? Qu'aurais-je dû faire ? Y a-t-il des limites à mes actions ?
Les philosophes divisent la morale en trois domaines dont les limites ne sont pas toujours parfaitement fixées :
Méta-éthique : entendue comme la recherche des origines et du sens de nos concepts moraux ; Morale ou éthique normative, qui concerne les critères de nos comportements (habitudes, devoirs, conséquences de nos actes) ; Morale ou éthique appliquée, application des deux premières à des problèmes spécifiques et controversés (par exemple, avortement, environnement, droits des animaux, etc.).
D'une manière très générale, il existe deux types de conception des fondements de la morale :
une conception objectiviste ou hétéronome, qui affirme que les lois morales ne dépendent pas de l'homme, mais : sont des lois naturelles (philosophie grecque en général) ; sont des commandements divins (christianisme, Saint Thomas d'Aquin) ; sont des lois de la raison, auxquelles tout être raisonnable (donc l'homme) doit obéir (par exemple les « lois naturelles » sur lesquelles les hommes se mettent d'accord et les instituent en tant que « lois civiles », leur donnant ainsi force de loi, chez Hobbes). une conception relativiste ou autonome, pour laquelle les valeurs morales ont une origine humaine : parce qu'elles sont imposées par la société ou par un groupe quelconque ; parce qu'il appartient à l'individu en tant que tel de les définir.
Dans la conception objectiviste (ou réaliste), les valeurs morales sont éternelles et universelles, ou, au moins, absolues ; on ne peut donc les changer ni les détruire. Au contraire, dans la seconde conception, les valeurs morales varient d'une société, d'un groupe voire d'un individu à un