La planification du tourisme : l‘exemple du plan algérien
La planification du tourisme : L‘exemple du plan Algérien
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par Henri ROUILLÉ D’ORFEUIL
LE TOURISME DANS LE PLAN SEPTENNAL ALGÉRIEN l La beauté du cadre naturel algérien et les perspectives croissance de des flux touristiques vers le bassin méditerranéen permettent d’espérer un développement rapideduTourismeen Algérie. Néanmoinsleséquipements dont disposait le pays présentaient le doubIe inconvénient d’être à la fois très faibles et très éparpiI1és. Ce n’estqu’avec le plan triennal (67-69) que l’on a commencé à élaborer une véritable politique intégrée de développement touristique. La capacité d‘hébergement au départ du plan septennal (67-73) ne représentait que 8 O00 lits, concentrés dans les grandes villes et utilisésessentiellement par deshommes d’affaires en déplacement. Il s’agissait donc de bâtir un planquipermette de passerdece petit ensemble disparate àune véritable infrastructure touristique répondantaux exigencesdes différentes catégories de clientèle. Et ce des avec moyensassezlimités puisque les priorités du plan sont en premier lieu I’industrialisation lourde et en deuxième lieu le développement de la production agricole. Partant de là, les rédacteurs des perspectives septennales s’étaient fixé comme objectif fondamental la réalisation d’une infrastructure d’hébergement qui devait atteindre 30 O00 lits en 73, soit la 1 mise en chantier d’équipement correspondant à 26 500 lits nouveaux pour un volumed’investissementde 700 millions de D.A.
Pour ce qui estdel’emploi, la maind’œuvre permanente employée dans les établissementsgérés par I’Office National Algérien du Tourisme (ONAT) peut être évaluée à 2275 personnes. En fait les principaux enseignements à retirer de la période 67-69 viennentde l’analyse problèmes des rencontrés qui ont entraîné le retard précité. Apparemment de natures diverses,cesdifficultés se rapportentpresque toutes à la question cruciale des prix et des coûts.
Un coût d’approche