La protection du consommateur
A n’importe quel moment de la vie courante, un consommateur traitant avec un professionnel peut être la cible de mauvaise intention et peut se faire duper par le connaisseur. Un moyen a été établi afin de protéger ce profane des abus pouvant être causés par un professionnel en raison de son ignorance en matière de contrat, il s’agit de la mise en place de la législation protégeant le consommateur.
La protection est entendue comme un ensemble de mesures prises dans le but de protéger une personne ou un bien. En l’espèce, il s’agit de la protection d’une personne, le consommateur. La protection du consommateur peut être communément envisagée comme la protection de la partie la plus économiquement faible. En effet, celui-ci n’a pas de connaissance spéciale en la matière et doit le plus souvent faire confiance au professionnel.
Les États-Unis ont été les premiers à avoir envisagé cette protection suite à un problème sur le marché automobile. Cette législation a pris forme sous l’impulsion du mouvement consumériste de Ralph Nadeur, posant une nécessité de loyauté et de bonne foi dans les contrats d’adhésion. Ces derniers sont régis par les mêmes règles concernant l’ensemble des contrats commerciaux.
Ce mouvement s’est étendu en France pour se concrétiser avec les lois des 10 janvier 1978 et 13 juillet 1978. La dernière a introduit la notion de clauses abusives.
L’objectif du droit de la consommation par l’intervention du législateur est d’éviter au consommateur, soit « une personne qui conclut avec un professionnel un contrat lui conférant la propriété ou la jouissance d’un bien ou d’un service destiné à un usage personnel ou familial », d’être victime face à un connaisseur. En effet, la différence de statut et de situation des deux personnes aux contrats conclus entre un professionnel et un profane entrainerait un déséquilibre significatif des parties.
La jurisprudence assimile parfois au consommateur le professionnel