Avant les années 1950 : la famille était composée des deux parents, et des enfants souvent nombreux (puisque la contraception était presque inexistante, que l’avortement était illégal jusqu’à la « loi Veil », en 1975). Les couples se mariaient tôt et ne divorçaient que très rarement. La femme ne travaillait pas, elle restait à la maison et c’était le mari qui détenait l’autorité (on parle alors d’autorité paternelle). Il rapportait à la famille de quoi se nourrir en travaillant soit à l’usine, soit dans la ferme familiale. Au XIXème siècle, les enfants étaient peu instruits puisqu’ils n’allaient pas à l’école mais travaillaient, souvent au même titre que leur père. Entre les années 1950 et 1980 : le modèle familial évolue. La famille n’est plus nécessairement composée des deux parents et des enfants. Les divorces commencent à être de plus en plus courants et les familles monoparentales aussi. La femme prend de plus en plus d’importance, d’autonomie au sein du foyer. Elle travaille depuis la seconde guerre mondiale et revendique son égalité face aux hommes. L’autorité paternelle est remise en cause. Les enfants commencent à prendre de plus en plus d’importance dans la famille. Les lois sont remises en cause et évoluent au même titre que la famille. Depuis les années 1980 : la famille ne cesse d’évoluer. Les divorces et remariages sont aussi courants que les mariages traditionnels. Trois types de modèles familiaux sont présents : la famille dite traditionnelle ou « nucléaire » (forme de structure familiale correspondant à un ménage regroupant deux parents mariés ou non ainsi que leurs enfants), la famille monoparentale (familles composées d’un des deux parents vivants avec ses enfants) et la famille recomposée (ménages regroupant deux familles dont les parents sont divorcés ou séparés et remariés ou non vivant dans le au sein du même foyer). La femme possède au même titre que l’homme