La rempailleuse
Cet extrait est tiré du roman de Guy de Maupassant « La rempailleuse ». Cet extrait est écrit au style narratif avec des éléments descriptifs. Tous les œuvres retiennent l’attention par leur force réaliste, la présence importante du fantastique et par le pessimisme qui s’en dégage le plus souvent mais aussi par la maîtrise stylistique. Les nouvelles illustrent les thèmes qui lui tenaient à cœur et qui reviennent de manière récurrente dans son œuvre. Alors qu’il épingle avec cruauté et ironie l’hypocrisie bien-pensante d’un pharmacien repus ou d’un petit bourgeois âpre au gain, sa tendresse va aux femmes qui ont aimé trop fort et qui en sont mortes, romanichelle méprisée ou mère frappée par la guerre.
Cet extrait on peut diviser par trois parties. La première partie c’est une vie de petite fille et sa rencontre avec un petit bourgeois dans le cimetière. La deuxième partie raconte la vie de la meme fille qui est déjà devenue plus agé. Et enfin la troisième partie qui parle de la mort de cette jeune fille.
Le petit Chouquet qui était un bourgeois de naissance nous fait penser à la richesse et au faste dont il habitais. Des premières lignes, l’auteur nous montre une inégalité sociale qui existe entre une pauvre fille et un petit garçon à l’aide de phrase suivante «un petit bourgeois, un de ces petits qu’elle s’imaginait, dans sa frele caboche de déshéritée, etre toujours contents et joyeux ». Cette frontière est disparue quand cette pauvre fille a donné tout l’argent qu’elle avait, pour rassurer cet enfant qui pleurait « parce qu’un camarade lui avait volé deux liards ». Maupassant nous présente toute la générosité de la fille qui est prete à aider chacun qui a besoin de cela, elle a sacrifié tous qu’elle avait dans sa poche « elle versa entre ses mains toutes ses économies, sept sous ». « Alors, folle de joie, elle eut l'audace de l'embrasser... elle l'embrassa à pleins bras, à plein coeur ».
Dans le paragraphe suivant l’auteur pose la question