La révolution syrienne
Depuis décembre 2010, plusieurs pays arabes (Tunisie, Egypte, Lybie) aspirent à une démocratie et à plus de libertés. La vague de protestations populaire dans le monde arabe atteint la Syrie. L’ensemble de ces manifestations populaires est aussi appelé le Printemps Arabes, qualifié aussi de Révolution Arabes ou de Réveil Arabe.
Bachar el-Assad à cru, à tord, que son pays serait épargné de ce vent de liberté. Il a entamé à la hâte quelques petites réformes, sans grands effets, afin de calmer la colère du peuple qui commençait à naitre.
La révolte en Syrie a commencé en Février 2011 par une manifestation à Deraa. Alors que le mouvement de protestation semblait avoir du mal à démarrer malgré les appels lancés depuis le 4 février, les manifestations se répètent chaque jour à Deraa à partir du 15 mars. Plusieurs bâtiments symboliques du pouvoir (siège du parti Baas, tribunaux) sont incendiés. Le vendredi 18 mars, des manifestations de plusieurs milliers de personnes ont lieu à Dara, Damas Homs et à Banias. Le pouvoir réprime dans le sang ces manifestations. Ce mouvement de répression se poursuit et se renforce lors de l'été : le régime lance des chars militaires contre les villes soulevées, notamment Homs, causant des milliers de morts y compris lors du Ramadan de l'été 2011. Plusieurs capitales arabes condamnent finalement le pouvoir syrien, provoquant une session spéciale du Conseil des droits de l'homme de l'ONU le 22 août 2011. Fin aout est créé le CNS (Conseil National Syrien) à l’image du CNT libyen. Il est lancé officiellement le 1-2 octobre 2011 à Istambul en Turquie. Le CNS a pour but de coordonner les opposants et mener des opérations contre le régime de Bachar el-Assad.
À l'automne, les défections au sein des forces armées se multiplient, ainsi de nombreux soldats se rebellent pour retourner leurs armes contre les forces de répression, situation qui fait craindre à l'ONU un mouvement de guerre civile, d'autant plus que les