La sagesse de Socrate, garante de bonheur
Nous vivons dans une société désirant le bonheur, «un état durable de satisfaction»1. Cependant, notre but est difficile d’atteinte, car nous vivons notre vie sans la remettre en question et nous ne sommes pas assez rationnels. Nous devons philosopher davantage afin d’aspirer la sagesse, dans le but d’être plus heureux. Ainsi, il serait possible d’affirmer que la sagesse de Socrate est garante de bonheur.
Le sage de Socrate est conscient qu’il y a des limites à son savoir. Socrate vise, en pratiquant l’ironie, à ce que les gens prennent conscience de leur ignorance, afin qu’ils « [deviennent des hommes libres], capable de diriger [leur] vie selon des principes de sagesse»,2 puisqu’effectivement la sagesse n’a «d’autre moyen que la connaissance.»3 Socrate les mène alors vers le bonheur, puisque «le sage […] ayant par une certaine nécessité éternelle conscience […] possède le vrai contentement.»4
Or, Socrate, tel un sage «qui effectivement ne [savant] rien, [n’aillait] pas [s’imaginer qu’il savait] quelque chose»5, vit plusieurs se retourner contre lui. En pratiquant son art « [il se rendait] bien compte, […] [qu’il se faisait] des ennemis.»6 Sa sagesse entraina son isolement. Serait-elle donc un obstacle au bonheur ? Car après tout, selon Aristote, l’homme « ne peut se réaliser complètement que dans le cadre d’une communauté »7.
Néanmoins, «s’il est un homme qui se suffit à lui-même pour être heureux, c’est bien le sage, écrit Platon.»8 Socrate fut calomnié, puisqu’il comprenait mieux ce qui était nécessaire de savoir pour vivre une vie heureuse. La sagesse n’est pas un savoir, mais une lucidité. Selon Socrate, «une vie à laquelle [un] examen ferait défaut ne mériterait pas d’être vécue.»9 C’est pourquoi il rendit «le plus grand des services»10 aux autres en voulant les conscientiser. Socrate leur offrait la possibilité de posséder un savoir conscient de lui-même, « [les rendant] réellement heureux»11.
En conclusion,