« Il est inadmissible de prétendre que la science n’est que l’une des branches de l’activité psychique humaine et que la religion et la philosophie en sont d’autres, au moins aussi importantes, où la science n’a rien à voir. De cette façon, science, religion et philosophie aurait des droits égaux à la vérité et tout homme pourrait librement établir ses convictions est placé sa foi. C’est là une opinion jugée extrêmement élégante, tolérante, large et dénué de préjugés mesquin ; malheureusement, elle s’avère insoutenable et c’est à elle qu’incombent tous les méfaits d’une représentation antiscientifique de l’univers, représentation dont elle se montre d’ailleurs, au point de vue pratique, l’équivalent. En effet, la science ne peut pas être tolérante, elle ne doit admettre ni compromis ni restriction . La scie ce considère comme siens tous les domaines où peut s’exercer l’activité humaine et devient inexorablement critique dès qu’une puissance tente d’en aliéner une partie. »
FREUD
Exemple d’introduction :
La vérité peut-elle être tolérante ? Freud aborde ainsi le rapport des sciences, de la philosophie, de la religion et généralement de tout domaine avec la vérité. L’auteur soutient alors de manière très stricte la thèse suivante, qui est que la vérité se doit d’être intolérante. Cela signifie donc le fait de ne pas admettre des croyances ou des comportements différents des siens, de manquer d’indulgence et de compréhension. Mais ce terme a de nos jours une connotation négative, si bien qu’il est combattu par une grande majorité car il implique une diminution des liberté d’autrui, de ceux qui pensent différemment.
Pourtant, comment se faire une représentation la plus objective, la plus gentil fic si l’on admet la possibilité qu’une représentation antiscientifique puisse être vrai, alors que l’on sait qu’elle ne l’est pas en effet, la religion se base sur des mythes qui n’ont plus aucune explication instrumentale, la philosophie serait-elle davantage basée sur des