"La Vertueuse Marliémen (incarnation de la Montagnarde Parvati) était la femme du sage Jamadagni (incarnation de l’ascète Shiva) et avait trois fils tous des guerriers, braves et courageux.
La Dévouée Marliémen allait tout les matins chercher de l’eau à la Rivière pour les ablutions de son mari qui, pour sa part, devait tous les matins méditer (en tant que sage c’était une obligation). Arrivée à la Rivière, elle confectionnait un pot avec de l’argile qui se trouvait près de la Rivière et en attendant qu’il sèche, elle dansait autour de la Rivière avec les nymphes et autres esprits bienfaisants de la Forêt et de l’Eau. Malheureusement, un jour, un jeune guerrier vaillant et passionné répondant au nom de Katalarien, vit la Belle Marliémen dansant sur les berges de la Rivière, et tomba éperdument amoureux de la Blanche Marliémen. Les pensées de ce jeune homme furent tellement fortes et brûlantes (si vous voyez ce que je veux dire) qu’il déshonora la Calme Marliémen.
Le sage Jamadagni qui méditait, vit la scène, et se sentant déshonoré convoqua ses trois fils pour qu’ils aillent tuer sur le champ la Malheureuse Marliémen, les deux premiers fils refusèrent catégoriquement. Seul le troisième Parasurama accepta sous condition d’avoir un souhait exaucé par son père. Déterminé et brave (un peu matricidaire aussi !olala, quel mot ai-je encore inventé ?!) il se prosterna devant son père et s’en alla chercher sa mère pour la décapiter. La Précieuse Marliémen qui avait été mise au courant par les êtres de la Forêt, de son funeste destin, prit la fuite vers la Mer et trouva refuge dans un petit village de pécheurs.
Arrivée en courant et haletante, la Bicéphale Marliémen fut accueillie par une femme encore jeune et belle mais malheureusement déjà veuve répondant au nom de Yellama. Pour calmer la Grande Marliémen (je suis un peu à court d’adjectifs pour qualifier Marliémen ; car il est de coutûme de désigner une divinité en associant à son nom un adjectif vantant un des traits