La violence dans le sport
Le sport est une activité physique pratiquée individuellement ou collectivement avec un but de loisir, de compétition ou d’hygiène de vie. Cependant, il n’est pas dénué d’une certaine violence. Ce corpus est composé de trois documents qui traitent de la violence dans le sport. Johan Heilbron et Maarten van Bottenburg dans l’essai Le monde diplomatique décrit les brutalités que l’on retrouve dans le sport qui sont très médiatisées et pas du tout caché au grand public. Pascal Duret dans l’essai Socio-logos, analyse les valeurs que les jeunes accordent au sport à travers leur perception du coup de tête donné par Zinedine Zidane au joueur italien Materazzi lors de la finale de la coupe du monde de football de 2006. Le romancier français Laurent Mauvignier, dans l’essai Dans la foule décrit la sauvagerie de la tribune du stade Heysel en Belgique à la finale de la coupe des champions, le 29 mai 1985. Cette description se fait à travers les voix et les perceptions d’un couple italien de jeunes mariés, Tana et Francesco qui se retrouvent séparé par le mouvement de foule. Quels sont les enjeux de la violence dans le sport ? Tout d’abord, nous étudierons l’origine de la violence dans le sport puis nous verrons les conséquences de cela.
La violence dans le sport est parfois désirée par les supporters. Selon Johan Heilbron et Maarten van Bottenburg, auparavant les gladiateurs se battaient jusqu’à la mort pour le plaisir des foules. Aujourd’hui encore, les téléspectateurs assistent à des combats violents ou tous les coups sont permis. Pascal Duret, dans son essai Socio-logos, condamne le geste de Zinedine Zidane lors de la finale de la coupe du monde de football de 2006 et conteste l’idée de Johan Heilbron et Maarten van Bottenburg à travers un sondage auprès de 909 collégiens qui sont majoritairement contre le « coup de boule » de Zidane. Laurent Mauvignier est d’accord avec Johan Heilbron et Maarten van Bottenburg, et prouve, à travers les