L'alchimie dans "l'alchimie du verbe"
Serge trouve son tableau écrasant de modernité. Marc n'y voit absolument aucun intérêt. Yvan, moins tranché ne comprend pas pourquoi un tableau peut faire l'objet d'un tel débat. Serge croit détenir la vérité, lui qui s'y connaît en "art". Il a l'habitude d'en discuter avec de grands collectionneurs et fréquente les galeries à outrance. Marc puise ses arguments dans son ressenti. Ce n'est pas qu'il n'aime pas, c'est qu'il ne comprend pas comment on peut aimer. Comment ce blanc sur blanc peut-il dégager autant d'émotions. Yvan lui n'arrive pas véritablement à se positionner, à croire qu'il s'en fout (de l'art ou de la conversation …afficher plus de contenu…
Ils ont des souvenirs ensemble, c'est ce qui les soude. Ensemble, ils ont traversé le divorce de Serge, les déboires professionnels de Yvan, désormais représentant pour une papeterie et les caprices de Marc. Ils se connaissent par cœur, se critiquent, se charrient (et parfois ça fait mal). Serge aime impressionner la galerie, Marc aime polémiquer et avoir raison. Yvan, "plus tolérant" n'a pas d'opinion sur tout. Ces trois personnages ont des traits de caractère, que l'on retrouve chez soi ou chez ses proches. Oui, ces types pourraient être nos potes (si on avait 10 voire 15 ans de plus). Dans cette pièce, on découvre comment malgré leurs différences, leur amitié tient (ou ne tient pas) le