Le banquet d'aujourd'hui
L’atmosphère de fête est soulignée par diverses pratiques, dont le port de la couronne qui possède un sens religieux : comme le vêtement, la couronne est la marque d’une transformation de l’individu qui se prépare à entrer en contact avec le sacré. Les plantes utilisées pour tresser les couronnes sont des stephanomata.
Certains organisateurs de banquets invitent mènent des artistes, surtout des musiciens, pour divertir les invités. Athénée mentionne que la musique avait sa place dans les festins homériques, mais seulement sous forme d’hymnes en honneur des dieux. Sa vertu était de combattre l’ivresse. Les inscriptions présentent quelques exemples, souvent des esclaves, de musiciens accompagnant les banquets publics comme celui qui a été donnée par la fondation d’Antiochos de Commagènes. Dans le milieu privé, on invite une sumphonia, un orchestre, qui accompagne le banquet.
A l’occasion de la célébration du culte d’une divinité, le prêtre ou la prêtresse accomplit les sacrifices et organise un banquet. Ces repas sont souvent réservées à un cercle restreint, celui des prêtres et de leur aides. Les prêtres offrent aussi des repas ouverts à tous ou à une partie de la population à l’occasion des grandes fêtes et des prophéties; la prophétie est considérée comme la plus haute charge religieuse de la cité de Milet.
Chaque cité possède plusieurs lieux où se tiennent les banquets. A Priène c’est dans le prytanée, dans le portique sacré de l’agora,