Le bonheur
Le Bonheur
Ce corpus présente des auteurs, appartenant à des mouvements littéraires différents, mais qui convergent vers une idée similaire, le bonheur. Le premier auteur est Blaise Pascal, un philosophe classique qui a écrit Pensées en 1670. Le second auteur est La Fontaine, auteur classique qui a écrit Fables en 1693. Puis vient Voltaire, philosophe des Lumières, qui a écrit Le Mondain en 1736. Et pour finir, le dernier auteur est Rousseau, philosophe des Lumières lui-aussi, qui écrivit « Cinquième promenade ». Ils nous montrent tous les quatre comment accéder au bonheur à travers la conviction ou la persuasion. Quels sont les critères du bonheur ? Pour répondre à cette question, nous allons donc utiliser un plan analytique. Commençons avec Blaise Pascal, pour lui, le bonheur dépend de la foi. Car pour lui, une foi inébranlable en un dieu, quel qu’il soit, permet de remplacer toutes les choses qui nous manque. Tout cela transparait dans cette phrase : Ligne 17 – « Ce gouffre infini ne peut être rempli que par un objet infini et immuable, c’est-à-dire que par Dieu lui-même. » Ensuite, pour La Fontaine, le bonheur dépend de la vie et du fait que l’on éprouve des désirs. Pour lui, le bonheur réside dans les choses simples, on se rend de cela avec les actions du Sage : Ligne 7 – « Son bonheur consistait aux beautés du Jardins, le Scythe l’y trouva, qui la serpe à la main de ses arbres à fruits retranchait l’inutile. » De plus, pour Rousseau, le bonheur provient de l’endroit où l’on se sent chez soi. En effet, dans « Cinquième Promenade », il se rappelle d’une maison ou il avait vécu et où il a passé de bons moments, il trouve donc son bonheur dans le souvenir de cette maison comme il le dit lui-même : Ligne 2 - « Aucune ne m’a rendu si véritablement heureux et m’a laissé de si tendres regrets que l’ile de Saint-Pierre » Enfin, le bonheur