Depuis sa création, il y a de cela , un peu plus d'une centaine d'années , le cinéma fascine. Il attire les foules, les révulsent, les subjuguent, les intrigues… Le septième art est sans doute à l'heure actuel celui qui reste le plus ouvert et le plus accessible à tous. Mais assez rapidement, une certaine industrie du cinéma c'est installée, le rendant dépendant (jusqu'à un certain point) de ce même public qui dans ces premiers temps n'était qu'émerveillement. Aujourd'hui, un film se doit d'avoir une cible de spectateurs potentiellement intéressés avant même de ne pouvoir être envisagé. Mais que veulent voir les gens? Qu'attendent t'ils d'un film, lorsqu'ils entrent dans une salle de cinéma? Jean Anouilh dit à propos de cela, "ce n'est pas pour voir la réalité que l'on paye sa place de cinéma" mettant en avant, à la fois et le besoin d'évasion du public actuel et la notion d'argent, les gens payent pour voir ce film, ils sont donc en droit de s'attendre à certaines choses. Alors le cinéma, pour plaire, doit t'il se cantonner à la fiction? Nous étudierons dans un premier temps un mouvement cinématographique qui s'oppose au réel, nous feront ensuite un tour d'horizon du cinéma actuel , en étudiant les raisons de ces fictions pousser à l'extrême, et les déviances que cela peut engendrer., puis nous terminerons en observant certains types de films qui, bien qu'ancrer dans la plus pure réalité, réussissent tout de même à exister et à connaitre un certain succès.

Aujourd'hui, le spectateur moyen ne va pas au cinéma pour réfléchir, en cela, un film trop réaliste ne conviens pas. Il y va pour se distraire, pour consommer, pour que les une heure trente qu'il passera dans cette salle obscure le fasse s'évader. S'évader non pas vers une autre réalité, mais vers un univers fantasmagorique, ou toutes les histoires d'amours finissent bien, (toutes composées autour du même schéma : rencontre, amour fou, séparation, retrouvailles), ou les supers héros sont des hommes