Beaucoup d’arguments nous poussent à s’opposer au clonage humain reproductif. On peut, pour la plupart les regrouper sous la notion d’atteinte aux Droits de l’Homme.
A cheval entre le domaine éthique et biologique, le clonage humain reproductif remettrait en cause la diversité génétique des individus engendrée en temps normal par le brassage génétique et porterait même atteinte à la diversité ethnique. Ce serait alors une sorte de moyen biologique censé « améliorer » l’espèce humaine. La reproduction ne serait plus sexuée : le déterminisme génétique substituerait les notions d’imprévisibilité du patrimoine et de l’héritage biologiques. On pourrait même aller jusqu’à dire que si ces deux valeurs, unicité et diversité, disparaissaient, les notions d’identité des individus, de liberté et d'égalité deviendraient désuètes.
Ainsi, relevant de l’ordre moral, le clonage humain reproductif serait une atteinte à la dignité humaine, à la magie et aux croyances liées à la reproduction, à l'égalité,...
D’un aspect plus philosophique, l’enfant serait choisi, il serait l’enfant idéal imaginé par ses parents, il deviendrait l’objet et le fruit de leurs pensées, il deviendrait l’instrument de ceux qui l’ont créé à leurs propres fins, l’enfant serait alors utilisé comme moyen uniquement, il ne serait plus une fin en soi.
Dans la continuité de cette idée, le clone ne serait plus caractérisé par l’autodétermination propre à la vie : il ne serait plus libre, et il serait une copie, or une identité biologique étant par définition unique, il n’aurait plus d’identité.
Enfin, mais pas des moindres, des problèmes d’ordre médical et psychologique seraient engendrés par le clonage humain reproductif, puisque les premiers clones expérimentaux, qui seraient humains, seraient enclin à de graves malformations, à des complications diverses,…

Avis défavorables
L'avis d'érudits chrétiens et juifs est le suivant : selon eux quand des êtres humains cherchent à se reproduire d'une façon