Le comte de fées
Le récit d’imagination sert de transcription plus ou moins consciente d’un contenu qui reste à interpréter.
Origine ancestrale du mythe, immense variété et fait que les mythes aient des versions différentes selon les continents, les époques, les civilisations.
Mêmes types de récit en différents points du globe dont les variations sont très nombreuses.
Comment se fait-il que les hommes imaginent partout les mêmes histoires?
Au départ on pensait que c’était une forme de pensée primitive, c’est l’hypothèse qui est remise en cause car en regardant de près les mythes on voit qu’il y a une forme de logique, et on se rend compte qu’il y avait beaucoup d’irrationalisme dans la pensée philosophique elle-même (pas attendu Nietzsche pour penser ça).
Quelle vérité les mythes délivrent-ils ? Jusqu’au IVème siècle, on a cru à la vérité de ces mythes, on croit à la nécessité de posséder un savoir concernant les légendes utiles dans la vie quotidienne. Rapport du mythe à la vérité nécessaire. Mythes remis en cause assez vite et on cessé d’être des articles de foi.
Quand on a cessé de penser que le mythe était allégorique, il a quand même gardé de l’importance, permet de connaître le passé. N’est plus un article de vérité, mais une source de savoir sur la société qui l’a produit.
Comment s’est constituée peu à peu une science des mythes ? De la Renaissance jusqu’au Lumières (18ème), on a considéré les mythes comme des fantaisies, créées par des âges ignorants, et étaient le «recueil des erreurs de l’esprit humain». Mythes étaient un répertoire d’images pour ceux qui voulaient se divertir.
Fin Lumières, début XIXème: approche historique, on collecte les mythes. On les analyse dans leurs ancrages locaux en les considérant comme