Le contrôle et ses résultats
On peut planifier, on peut mettre en place une structure favorisant une réalisation plus efficiente des objectifs ; on peut diriger et motiver les employés. Pourtant, rien ne garantit que l’activité soit menée comme prévu ou que les objectifs soient effectivement atteints. Le contrôle représente l’ultime maillon sur la chaîne des fonctions managériales. Mais sa valeur réside avant tout dans le lien qu’il entretient avec la planification et la délégation.
Pour espérer réussir à court terme comme à long terme, les chefs d’entreprise doivent donc veiller à contrôler l’évolution de leur affaire, en interne comme en externe de l’organisation.
Le contrôle représente l’une des fonctions majeures de l’acronyme PODC (planifier, organiser, diriger et contrôler). Le contrôle désigne la fonction managériale par laquelle s’opère le suivi des activités visant à garantir leur conformité aux préconisations de départ et à corriger tout écart trop important. Il passe par plusieurs étapes, depuis l’identification des normes de rendement (d’extrants et d’intrants), puis la mesure et l’évaluation via les écarts s’il y a lieu d’adopter des mesures de redressement.
( Il est à noter que le processus de contrôle est un processus réversible.
Cependant, cela va sans dire que les meilleurs gestionnaires ne sont pas seulement des bons managers qui mettent en place une bonne planification, mais ils sont également ceux qui instaurent des mesures de contrôle efficaces, qui sont à la fois faciles à comprendre, exécutées en temps voulu, axées sur les résultats stratégiques de l’entreprise, justes, objectives, souples aussi et qui favorisent l’autocontrôle.
Il est fondamental de citer également qu’il existe trois types de contrôles propres au fonctionnement de l’entreprise. Le management peut implémenter des contrôles situés en amont de l’activité (proactifs, aussi appelés préventifs), pendant le