Le drive
Il ne vous reste plus qu'à récolter vos colis : soit à bord de votre voiture, après avoir scanné votre ticket à une borne située sur le parking de l'hypermarché, soit en vous présentant à un "point retrait" situé quelque part dans l'enceinte du magasin. Des employés viennent vous apporter votre commande, vous n'avez plus qu'à ouvrir votre coffre, ou repartir, la commande sous le bras.
Quasi inexistant en 2010, le drive séduit désormais plus d'un Français sur dix. Il attire une clientèle jeune, familiale et pressée selon le cabinet d'études Kantar Worldpanel. L'offre est séduisante : sans payer un euro, vous vous épargnez de longues heures à faire zigzaguer un caddie dans la foule du samedi après-midi. Vous pouvez aussi comparer les prix facilement, sans vous casser le dos, et suivre le montant de votre commande au fur et à mesure de vos clics.
Mais le drive n'a pas que des avantages : il y a cinq fois moins de produits qu'en magasin et les premiers prix y sont deux fois moins nombreux. Les différentes enseignes ne comptent pas augmenter le nombre de références disponibles, par manque de moyens ou de place dans leurs entrepôts. Les marques restent dans une logique de "petit assortiment", précise Olivier Dauvers, responsable de l'étude.
La collecte de la commande du client est au coeur de la nouvelle organisation des hypermarchés. En magasin ou dans un entrepôt séparé dédié aux commandes "drive", les salariés s'occupent soit d'une seule commande de A à Z, soit d'une "famille" de produits. Cette opération s'appelle le