Tout homme aspire à vivre heureux. Mais les manières d’accéder au bonheur sont très subjectives. Dans le Gorgias de Platon, Calliclès, alors qu’il converse avec Socrate, énonce ses convictions et ses conceptions pour être heureux et vertueux. Le thème de ce dialogue est le bonheur et la vertu. Selon Calliclès, pour être heureux et mener une vie intense, il faut être intempérant autrement dit, vivre selon la nature afin de satisfaire ses désirs et passions. Socrate n’est pas du même avis, selon lui, il faut être raisonnable et tempérant. On peut alors se demander comment faut-il vivre pour être à la fois vertueux et heureux ? Pour répondre à cette question, on peut diviser le texte en quatres parties. La première partie de la première ligne à la neuvième, où Socrate dit qu’il faut se commander soi-même. Puis commence le monologue de calliclès, la seconde partie de la neuvième ligne à la seizième, ici il dit que pour ne pas être esclave d’un autre il faut vivre selon ça nature et assouvir tout ses désirs. La troisième partie qui consiste à montrer à Socrate qu’il à tords, que seul les faibles sont tempérant car ils n’ont pas les moyens de satisfaire leurs désirs. Enfin, dans une quatrième et dernière partie, Calliclès demande pourquoi un être doué de la nature ne devrait pas être intempérant puis il fini par donner se qui fait le bonheur et la vertu. La première partie est une sorte de prologue, il s’agit d’un dialogue entre Socrate et Calliclès, avant que celui-ci argumente son point de vu sur la tempérance. Le dialogue débute par une question que Calliclès pose à Socrate. Socrate ayant probablement entrepris la conversation en disant qu’il faut « se commander soi même » Calliclès le questionne quant au sens de cette affirmation. Socrate lui répond qu’autrement dit il faut être tempérant, c'est-à-dire maître de soi, et savoir commander en soi aux plaisirs et aux désirs. Calliclès n’est pas du même avis et dit que seul les « imbéciles » sont tempérants.