Le grand meaulnes
Henri-Alban Fournier (qui prendra en 1907 le demi-pseudonyme d’Alain Fournier) est né le 3 octobre 1886 à la Chapelle-d'Angillon, au nord du département du Cher, dans la petite maison de ses grands-parents maternels. Fils d'instituteurs, il passe son enfance en Berry. En 1901, songeant à devenir marin, il rentre en seconde au lycée de Brest pour préparer l'Ecole Navale. Mais il y renonce au bout d’un an et vient, en janvier 1903, passer son baccalauréat au lycée de Bourges. A partir d’octobre 1907 et jusqu’en septembre 1909, il fait son service militaire, d’abord à Vincennes et à Paris. Après son service militaire, Alain-Fournier cherche un emploi, il trouve en avril 1910 un poste de rédacteur à Paris-Journal. A partir de 1910, Alain-Fournier, commence à écrire « Le Grand Meaulnes ». En 1912, il quitte la rédaction de Paris-Journal. En 1913, Alain Fournier publie « Le Grand Meaulnes ». Mobilisé dès la déclaration de guerre, le 1er août 1914, Alain Fournier, participe à trois batailles très meurtrières autour de Verdun. Fin septembre, il est porté disparu. On saura plus tard qu’il a été tué au combat le 22 septembre 1914. Ses restes n’ont été découverts qu’en mai 1991.
Le résumé du livre
François, quinze ans, est le fils de M. et Mme Seurel, instituteurs de Sainte-Agathe, en Sologne. Il fréquente le Cours Supérieur qui prépare au brevet d’instituteur. Un mois après la rentrée, un nouveau compagnon de dix-sept ans vient habiter chez eux. Augustin Meaulnes arrive, par « un froid dimanche de novembre », comme pensionnaire au Cours supérieur de Sainte-Agathe tout comme François. La personnalité mystérieuse d'Augustin, que les élèves appellent bientôt "le grand Meaulnes", va troubler le rythme monotone de l'établissement scolaire et fasciner tous les autres élèves. Huit jours avant Noël, Meaulnes va chercher les grands parents de François à la gare. Il réapparaît après trois jours, l’air étrange et ne