Le "je" la conscience de soi : kant

1478 mots 6 pages
Introduction :

La philosophie du grec signifiant « aimer apprendre » est l'activité d'une vie qui consiste à toujours remettre en question l'ordre établit, à s'interroger sur le sens d'être de nos pensées et de nos comportements, « la philosophie naît de notre étonnement au sujet du monde et de notre existence, qui s'impose à notre intellect comme une énigme dont la solution ne cesse dès lors de préoccuper l'humanité. » écrit Schopenhauer dans Le Monde comme volonté et comme représentation. Elle dénonce aussi les illusions et préjugés, la philosophie est une « entreprise de démystification » dit en ce sens Deleuze in Nietzsche et la philosophie. Indépendante de tout pouvoir, qu'il soit moral, religieux ou bien étatique, la philosophie est avant tout un mouvement d'émancipation de l'esprit pour les philosophes des Lumières.
Kant philosophe allemand du XVIIIe siècle écrit dans son ouvrage Qu'est-ce que les Lumières ? : « Sapere aude, aie le courage de te servir de ton propre entendement. », l'entendement étant notre faculté naturelle de penser par soi-même. Que d'autres pense pour nous serait contraire à l'indépendance d'esprit et à l'autonomie du sujet. C'est-à-dire que le sujet serait incapable de se donner à soi même ses propres lois. Kant appelle donc à l'émancipation de toutes formes de tutelles.
La conscience de soi c'est donc savoir que sa vie a une finitude, c'est penser aux causes et conséquences de nos agissements avoir un sens moral, mais aussi le fait d'agir et de se maîtriser, d'être acteur de ses actes, d'agir et de penser selon son propre libre arbitre. Enfin selon Camus dans La Chute « après un certain âge tout homme est responsable de son visage », ce visage c’est l'expression du soi, de son existence, c’est la capacité de se définir par un « Je », d'exister en soi et pour soi. Mais si l'homme est défini par son visage et qu'il a conscience de sa propre existence au contraire des autres créatures vivantes ou des choses de la nature,

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