Le but dans le Judaïsme est d’atteindre un règne de justice et de paix qui s’établira sous l’égide du messie, qui est choisi par Dieu et descendra du roi David. Les juifs sont liés d’une alliance transcendantale entre l’homme et Dieu et c’est lors de la pratique des rituels et des fêtes que cette alliance avec Dieu est démontrée. Le Judaïsme conservateur, fondé par Solomon Schechter, est un courant plus moderne de la religion avec une philosophie plus centrée sur la pensée rationnelle. La vie d’un adepte juif est guidée selon la Halakha, qui regroupe les lois juives et les rituels.

Pendant les jours ouvrables, trois prières sont effectuées : la shaharith le matin, la minha l’après midi et l’arbith le soir. Le sabbat est une journée de repos qui correspond au samedi. Lors de cette journée, qui compte comme quatrième prière la moussaf, on en profite pour arrêter toute forme de travail et se concentrer sur soi, sa famille et ses valeurs. Le nouvel an, célébré le 1er et 2 octobre, symbolise la création du monde. Étant donné qu’il s’agit d’une occasion pour chaque juif de se remettre en question, on considère moins ces dates comme journées festives. Toutefois, ces deux soirées en famille sont accompagnées de mets sucrés, ce qui rend la fête plus agréable. Dix jours après le Roch Hachana (nouvel an) a lieu le jour du grand pardon, qui est un jour de prière et de jeûne sans travail où le juif examine ses bonnes et mauvaises actions de l’année précédente et où il prend de nouvelles résolutions envers Dieu pour l’année à venir. Le jeûne lors de cette célébration ascétique est une façon pour le fidèle de se faire pardonner de ses fautes.

Du 15 au 21 octobre a lieu le Souccot, une fête biblique où les juifs se réjouissent des récoltes de l’année en se rassemblant dans des cabanes qu’ils construisent en famille à l’extérieur, là où ils doivent vivent partiellement et y faire toutes leurs activités. Troisième fête de pèlerinage, elle est liée comme Pâques à l’exode de