Le jugement esthétique

796 mots 4 pages
Le Jugement esthétique :

Introduction. L’œuvre d’Art peut susciter ce que l’on nomme la contemplation esthétique. Ceci correspond au plaisir éprouvé par l’amateur d’Art lorsque qu’il s’immerge dans un œuvre. C’est un plaisir gratuit, désintéressé puisqu’il ne correspond à aucun désir initial. Comme l’avait noté HEGEL, ce plaisir ne provient ni d’un besoin, ni d’un manque. Cependant, cette idée est contraire à la définition même du plaisir qui est souvent éprouvé en réponse d’un désir, ou d’un manque. Mais alors, comment se fait-il que certaines œuvres provoquent du plaisir ? Nous pourrions être tentés de répondre avec l’opinion commune qu’il y a universalité du beau.

I – L’universalité du beau.
Souvent, lorsque l’on dit « c’est beau », le jugement est objectif : l’œuvre est belle en elle-même. Est-ce alors à dire qu’il y a une universalité du beau ?
Premièrement, il apparaît que le jugement esthétique est subjectif en tant qu’il est le rapport entre deux consciences singulières. Il faut donc admettre la subjectivité de ce jugement. Pourtant, beau et agréable sont différents. Le beau est objectif alors que l’agréable est subjectif. Le jugement esthétique s’appuie ainsi sur une double subjectivité, à la fois interindividuelle et interculturelle.

II – La subjectivité du jugement.
A/ La subjectivité interindividuelle.
Le jugement d’une œuvre est la rencontre spirituelle entre deux consciences. Or, notre esprit se distingue par sa singularité : Il s’élabore sur la base de nos expériences propres. Nous sommes donc amenés à porter un jugement singulier. Nous sommes singuliers par notre conscience, mais peut être aussi par notre inconscient. Cela expliquerai pourquoi il nous arrive d’avoir des « coups de foudre » que l’on ne peut pas justifier. Enfin, notre jugement souffre d’une seconde influence : la subjectivité interculturelle.

B/ La subjectivité interculturelle.
Nous jugeons avec notre conscience. Or, il ne peut pas y avoir de

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