Le langage dans le nom sur le bout de la langue de pacal quignard
M1 Lettres Modernes.
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Le nom sur le bout de la langue.
Pascal Quignard.
Plan du dossier :
Le langage dans le nom sur le bout de la langue.
1.Le langage : une acquisition complexe…
2. … dangereuse car fugitive et dé
Les limites du langage.
Ecrire et se taire pour dépasser le langage ?
L’œuvre de Quignard traite effectivement du langage, sous une forme certes particulière car les personnages de son livre sont confrontés à certaines difficultés quant à ce langage : ils ne retrouvent plus un nom, ou un mot , comme le personnage de Colbrune ou
I) Le langage dans Le nom sur le bout de la langue .
1) Une acquisition complexe.
Quignard, tout au long de son œuvre, traite de manière différente d’un même sujet : le langage, qu’il essaie de décrypter à travers une expérience commune à tous : sa défaillance. Et si ce langage est à même de défaillir, de se perdre sur le bout de la langue des individus qui pensaient pourtant le maîtriser, cela signifie purement et simplement que nous ne sommes pas une espèce qui « possède » le langage. Pour Quignard le langage nous l’acquérons tant bien que mal à partir de l’âge de dix-huit mois jusqu’à l’âge de sept ans. L’auteur le dit de manière très explicite dans un des premiers fragments du « Petit traité sur Méduse » :
Qu’un mot puisse être perdu, cela veut dire : la langue n’est pas nous-mêmes. Que la langue est acquise cela veut dire : nous pouvons connaître son abandon. Que nous puissions être sujet à son abandon, cela veut dire que le tout du langage peut refluer sur le bout de la langue.
Et si Quignard parle d’acquisition et non pas d’apprentissage c’est pour souligner la dimension non naturelle de ce langage que le jeune enfant