Le mal

1774 mots 8 pages
Théorie et pratique face au mal
Le mal à l'origine de l'humanité
La conscience est la lumière de l'intelligence pour distinguer le bien du mal. Confucius
Théoriquement, tout jugement porté sur une action est subjectif et ne peut reposer sur aucune base solide.
Théoriquement, les philosophes sophistes ont raison d'écrire : « tout se vaut ».
Théoriquement, Spinoza voit juste lorsqu'il considère le « mal » comme une réalité illusoire ....
Mais pour la pratique, c'est une autre histoire.
En pratique, l'homme doit juger les choses.
En pratique, il doit attribuer diverses valeurs aux événements.
En pratique il doit croire à la réalité du mal.
« En pratique » la société humaine doit suivre la philosophie de Socrate exhortant l'homme à juger ses actes.
Les choix de l'humanité
L'humanité ne se trompe pas dans ses choix. Constitué sous la poussée humaine, le lit de l'évolution est forcément le meilleur pour atteindre la mer. C'est pourquoi l'histoire de la philosophie choisit tel courant plutôt que tel autre.
C'est pourquoi la philosophie refusa les concepts sophistes pour adopter les socratiques. Elle suivit Socrate et Platon * au lieu de suivre Gorgias et Protagoras **.
* pour qui « l'être est » et la morale est nécessaire
** pour qui : « rien n'est ; et si c'est, c'est inconnaissable, et si c'est connaissable, c'est incommunicable».
Non pas que les sophistes aient torts. Ils ont même probablement raison. Seulement l'humanité pour se constituer avait absolument besoin de conviction et de morale. Il lui fallait distinguer les actions en « bien » et « mal », et choisir des deux le bien.
Tout vient à point
Dans l'absolu, les choses se déroulent probablement « par-delà le bien et le mal » , comme l'affirme Nietzsche.
Mais si l'humanité a créé ces deux notions c'est qu'il fallait qu'elles existent.. L'homme s'est doté des valeurs de bien et mal, autorisé et interdit, et cela a du sens.
En effet, imaginons notre espèce agissant subitement sans

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