Le mendiant
Dès le début du texte, le vent et le froid , «givre» et «vent»,s'installent pour donner l'impression d'acharnement de la part des éléments, comme si le malheur du mendiant n'était pas seulement dû aux hommes mais a tout ce qu'il entoure. De plus, le son v présent dans givre et dans vent va revenir de façon constante comme le ferai le vvv du vent violent et glacé : vitre, devant, ouvris, civile. Plus tard il sera décrit comme grelotant de froid et portant des habits mouillés. Ses vêtements
Puis le mot «vitre» vient créer une sorte de barrière entre nous, lecteurs, symbolisées par Victor Hugo, et ce monde en quelque sorte à part, où vit le «pauvre». Cependant le fait que ce matériaux soit transparent nous incite a nous rendre compte que nous les côtoyons tous les jours, ces «pauvres», mais que nous préférons placer une sorte de «barrière» entre eux et nous, suscitant en nous une sorte de malaise. Ensuite, le premier contact s'établit mais le poète garde une distance entre lui et cette personne: en effet il adopte une attitude très neutre: il ouvre la porte «d'une façon civile».
Ensuite l'auteur dresse, en quelque sorte, un portrait robot de cet homme qu'il place dès le départ «au bas de la montée», au bas de l'échelle sociale.
Par ailleurs, le fait que le mendiant vive dans une «niche» compare cet homme à un animal ,comme si la pauvreté lui avait enlevé toute humanité. Cette 'idée que la misère a transformée cet homme au point de le déshumaniser revient: cet homme a tellement vécu dans la misère qu'il en a oublié son nom et qu'il n'existe qu'à travers la misère et qu'il l'assume entièrement : «je me nomme le Pauvre». Enfin, nous pouvons remarquer que tout au long du texte, «LE MENDIANT» n'est désigné que par une succession de périphrases : «un pauvre homme», «le vieux», «brave homme», «cet homme», ce qui donne l'impression moins a ce qu'est le mendiant sur le plan de sa personne mais plus a