Le métal rouge à l'épreuve des économies émergentes
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edouard.buyle@ulb.ac.be
Marie Montigny
Groupe 7
Travail d’actualité pour le cours d’introduction à la microéconomie
Deuxième partie : mise en perspective
Source de l’article original: GALLOY, Philippe ; « Les ambitions chinoises soutiennent le prix du cuivre » ; www.lecho.be ; 23/08/2011
Titre de la mise en perspective : « Le métal rouge à l’épreuve des économies émergentes. »
L’article utilisé pour le résumé se voulant relativement large, sans doute pour mieux cerner le contexte actuel, j’ai décidé de développer ici une analyse essentiellement axée sur l’influence des pays émergents sur le marché du cuivre.
Texte :
Alors qu’en cette période de récession bien des matières premières font grises mines, le métal rouge affiche une santé remarquable. La course au développement à laquelle se livrent les pays émergents, la Chine en tête, n’y est pas pour rien.
Depuis décembre 2008 où il avoisinait les 3000$ la tonne, le prix cuivre dépasse le triple et atteint un record au premier trimestre 2011 avec un cours flirtant au dessus des 10000$ la tonne[1]. Cette tendance haussière est d’autant plus flagrante à l’échelle de la décennie passée, témoignant d’une offre en perte de vitesse face à une demande toujours plus importante, boostée par les pays « BRIC » (Brésil, Russie, Inde, Chine).
Selon Florent Detroy, spécialiste des matières premières et rédacteur en chef de Matières à Profit, le cours du cuivre serait en grande partie déterminé par l’industrie chinoise qui représente à elle seule près de 40% de la consommation mondiale.[2] Considérant la politique de développement chinoise à long-terme, basée sur un vaste programme d’urbanisation et d’industrialisation, la demande en cuivre ne devrait pas faiblir d’ici peu. C’est par ailleurs ce qui ressort des prévisions de Patricia Mohr (vice-présidente, en charge de la recherche Economie et Commodités de Scotiabank) estimant que le cours du cuivre devrait rester