Le portrait de madame vauquer
a. Les correspondances entre madame V et la pension : Balzac estime que le milieu dans lequel l'individu vit agit sur l'individu, et inversement l'individu peut agir sur le milieu dans lequel il vit. Et il y a de nombreuses correspondances entre V. et la pension ; elle est à l'aide dans la pension , supporte l'air " chaudement fétide" , son apparence physique est " en harmonie avec cette salle où suinte le malheur, où s'est blottie la spéculation", de même que madame V. est comparée a un animal, la spéculation qui règne dans la pension est personnifiée par le verbe " se blottit", on peut penser à un animal qui se cache, il y a donc la même métaphore animale pour la pension et le personnage, et les deux montrent l'avarice - l'étoffe du jupon est "lézardée", terme qui s'applique d'habitude à un bâtiment , et l'énumération " résume le salon, la salle à manger, le jardinet, annonce la cuisine" prouve que la pension entière est contenue dans le moindre détail de sa tenue vestimentaire. - La comparaison entre son " embonpoint blafard" et le " typhus" et " cette vie" dans la pension et les " exhalaisons d'un hôpital" souligne le caractère maladif à la fois de madame V. et de la pension, comparée à un " hôpital", ou sont les malades et les pauvres. - Le chiasme, le présent de vérité générale de " toute sa personne explique la pension, comme la pension implique sa personne", de même que la paronomase de "implique" et " explique" soulignent bien l'interaction enter l'individu et le milieu. - L'exemple du "bagne" et de "l'argousin" montre de nouveau cette interaction, et suggère que la pension de madame V. est un bagne. En montrant ainsi que madame V. annonce la pension et en faisant de la pension un bagne ou un hôpital, Balzac veut montrer que la société est malade, malade du règne de l'argent, de l'hypocrisie.. Mais le caractère symbolique se madame V. annonce aussi la méthode du