Le portrait et la figure
Un portrait est la représentation d’une personne, représentée de telle sorte qu’elle soit identifiable. Le petit Larousse définit ce mot issu du vieux français pourtraire – dessiner - comme étant « L’image donnée d’une personne par la peinture, le dessin, la sculpture ou la photographie » ou encore la « description orale ou écrite de quelqu’un ».
Le genre du portrait révèle l’évolution de la représentation humaine tout en étant un témoin très précis des sociétés (modes, classes sociales...) bien qu’il fut toutefois longtemps limité à la représentation des grands de ce monde.
Le portrait résulte des rapports entre imitation, imagination et représentation des conventions sociales, qui varient selon les époques, les artistes et les commanditaires. La figure, quant à elle, est la représentation d’un personnage historique ou religieux (personnage biblique, saint, héros...) qui a disparu depuis longtemps, ou bien celle d’une muse ou d’une qualité morale (la Renommée, la Vertu, la
Curiosité..). Elle peut également personnifier un métier, voire une catégorie sociale
(servante, mendiant, paysan, etc…). La figure est donc souvent au service de l’allégorie. Dans ce cas, même s’il utilise les services d’un modèle pour peindre une figure de manière réaliste, l’artiste est libre de toute contrainte de ressemblance avec une personne existante, ce qui lui permet de faire appel à l’imaginaire et de donner une interprétation personnelle du personnage représenté.
II. Le portrait peint : typologie
La typologie du portrait varie selon des choix qui peuvent être ceux du commanditaire ou ceux de l’artiste lui-même. Lorsque ces choix viennent du commanditaire, les finalités d’ordre social prédominent généralement et reflètent les préoccupations prioritaires de celui-ci :
- portrait d’apparat et officiel,
- portrait de souvenir personnel,
L’artiste doit alors utiliser les techniques les plus adaptées au type