Le pouvoir des managers est confronté à de multiples limites : • Le pouvoir des actionnaires. Les actionnaires votent en assemblée générale ordinaire pour désigner les dirigeants sociaux. Ainsi en 2005, les actionnaires d’Eurotunnel SA ont changé de direction. En cas de mauvais dirigeants, une autre entreprise ou un fonds d’investissement peuvent être tenté par une OPA (offre publique d’achat) pour prendre le contrôle de la firme et changer le management. • Le pouvoir des syndicats. Les employés regroupés dans des syndicats peuvent limiter le pouvoir de la direction. Dans le pire des cas, ils peuvent menacer de faire grève. Le comité d’entreprise doit être consulté et il peut nommer un expert. • Le pouvoir des consommateurs. Les consommateurs, représentés par les associations de consommateurs peuvent influencer les dirigeants ; Dans le pire des cas, ils peuvent lancer un appel au boycott des produits de la firme. • Les groupements professionnels ont un pouvoir d’influence sur les dirigeants car ils représentent la profession toute entière. Cependant ce pouvoir est plus grand sur les PME que sur les entreprises du CAC 40.
L’entreprise est un lieu de conflits et de collaboration entre les partenaires dirigeants / actionnaires / salariés. Les dirigeants doivent négocier pour entraîner le consensus de leurs partenaires.
L’extérieur de l’entreprise a aussi un pouvoir de négociation sur l’entreprise. L’Etat par exemple a encore un fort pouvoir d’influence, même sur les grandes entreprises, bien que moins que sur les PME bien sûr. Clients et fournisseurs ont aussi une influence.
Le pouvoir des dirigeants est contrôlé, contesté et partagé. L étude des contre-pouvoirs permet d’appréhender le fonctionnement de l organisation à travers les relations partenariales ou conflictuelles qui se nouent entre ses membres ou avec l