Introduction : Les Alpes, une frontière naturelle qui s’étant sur près de 1500km de long, et 200 km de large. La chaîne montagneuse sépare la France, l’Allemagne et l4autriche de l’Italie et la Slovénie. La traversée des Alpes constitue un défi technique. C’est à partir du XIXe siècle que les hommes perses les premiers tunnels. Aujourd’hui plus de 10 tunnels traversent cette barrière. Le plus important est le tunnel du Mont Blanc, ouvert le 19 juillet 1965. Depuis le milieu des années 1980, le trafic de poids lourds à augmenté de 280%. Il devient nécessaire de faire de nouvelles percés pour fluidifier le trafic, c’est pour cela qu’en 1991 l’état français, et l’état italien décide de construire un nouveau tunnel entre les deux pays qui reliera Lyon à Turin, et qui, à terme, complétera l’axe Lisbonne-Kiev. En quoi la traverser des Alpes est-elle un enjeu européen ? Comment concilier les des enjeux logistiques, économiques, environnementaux et humain ? Dans une première partie nous verrons en quoi le projet Lyon Turin et un projet d’envergure européenne. Puis dans une deuxième partie nous étudierons les différents acteurs du projet. En fin, dans une troisième partie nous verrons que ce projet est colossal, et que de nombreuses difficultés techniques vont survenir au cour de celui-ci. I. La transalpine regroupe plusieurs acteurs : politique, économique et sociale
a) Les acteurs politiques
Les deux pays commanditaire de se projet sont la France et l’Italie, qui se sont engagés par un accord signé le 29 janvier 2001, pour la construction d’une partie commune d’un tunnel, qui s’étant de St Jean de Maurienne à Bussoleno, comprenant une liaison mixte : marchandises / voyageur. Une organisation franco-italienne la CIG (Commission Inter Gouvernementale) institué le 15 janvier 1996 par accord entre la France et l’Italie prépare la section