Maltraités par les siens et rejetés par ses pairs, Arémis Slake décide de se réfugier dans les profondeurs du métro de New-York. Rusé et prudent, le jeune garçon de treize ans déniche une grotte et assure sa survie en s’appropriant les choses que les passagers des rames oublient. Il devient vendeur de journaux, collectionne les objets oubliés et accepte bientôt un boulot de balayeur dans un snack-bar du métro. Le destin de ce Robinson farouche croise celui de gens généreux et empathiques qui l’aident à se réconcilier avec le monde. Parmi eux se trouve un homme qui, ayant abandonné ses rêves, s’est fait conducteur de métro. Ce roman de portée sociologique raconte les aventures étonnantes d’un adolescent marginalisé et débrouillard qui passe cent vingt et un jours dans le métro de New York. Lieu jugé sombre et souvent hostile, le métro est représenté ici sous un jour inhabituel. C’est là que se révèle la générosité des hommes, tout comme nombre d’heureux hasards et de petits miracles. La narration omnisciente repose sur une dramatisation habile qui jumelle différents procédés, notamment les interventions du narrateur et la mise en parallèle des trames des deux personnages principaux qui se rejoignent lors d’un dénouement émouvant. Rythmé, le récit multiplie les rebondissements et les surprises. Le récit est tout particulièrement inventif pour raconter l’adaptation progressive d’Arémis à son nouveau lieu de vie. Des dessins en noir et blanc accompagnent ce texte plein de vivacité qui fait partie du patrimoine de la littérature pour la jeunesse.Collection : Comme la vie
Slake est un jeune garçon de 13 ans, il est orphelin, vaguement élevé par une tante qui l’ignore. Il est petit, myope, rêveur, amoché en permanence par ceux qui le repoussent. Il vit comme un étranger dans sa ville natale, New York. C’est un garçon méfiant, silencieux et solitaire qui ne trouve pas sa place dans la jungle hostile et effrayante de la société new-yorkaise. Suite à un accident, il va se